urbike x hub.brussels x Tapio : rejoignez le peloton de la transition climatique

Depuis quelques années, certaines entreprises se mettent en selle pour agir contre le réchauffement climatique. urbike est l’une d’entre elles. Rejoignez le peloton de la transition climatique pour inspirer changement au sein de votre secteur !

 

 

Point de départ

 

Fondée en 2018, la coopérative bruxelloise de cyclo-logistique urbike propose une solution écologique et économique pour parcourir les derniers kilomètres (Last Mile) des livraisons de marchandises en ville. Un service plus que bienvenu en cette période de crise énergétique où effectuer un kilomètre à vélo cargo électrique est presque 11 fois moins cher qu’un kilomètre en camionnette électrique. La raison d’être de la coopérative : transformer la mobilité urbaine pour faire de Bruxelles une ville plus durable, plus humaine et où il y fait bon vivre.

Pour arriver à cet objectif, la coopérative peut compter sur une quarantaine de coursiers et de coursières ainsi que sur une flotte composée d’une quarantaine de vélos-cargos électriques et de nombreuses solutions de remorques pour vélos. En 2022, les effectifs ont parcouru 160.000 km pour acheminer près de 250.000 colis à Bruxelles et à Gand. En plus de ses activités opérationnelles, urbike s’active en coulisse pour accélérer la transition en accompagnant les entreprises et villes au moyen de formations et d’activités de conseil.

Mais urbike ne compte pas en rester là. D’ici 2026, pour Bruxelles, la coopérative ambitionne de quadrupler le volume de livraisons. Elle prévoit aussi de tripler les effectifs (+- 40 employés actuellement) jusqu’à 120, composé en majorité de CDI (coursiers et autres services confondus comme la consultance) et d’inciter davantage de partenaires à rejoindre le peloton.

 

 

L’aventure du coaching en décarbonation

 

Dans un premier temps, urbike désirait comprendre et quantifier ses principales sources d’émission afin de savoir où agir. En 2022, l’entreprise est sélectionnée avec cinq autres startups (à l’exception de la Manufacture Belge de Chocolats étant une société manufacturière) pour participer à un coaching en décarbonation. Ce dernier est chapeauté par June Van Veer, conseillère en modèle d’entreprise durable chez hub.brussels, et les collaborateurs de Tapio. Au terme de ce coaching, les entreprises participantes ont non seulement pris conscience de leur impact, mais sont surtout reparties avec des solutions à mettre en œuvre pour le réduire. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez notre étude de cas.

Cet accompagnement a déjà permis à urbike de mettre plusieurs actions en place pour réduire son impact. Par exemple, pour réduire sa consommation de chauffage, l’entreprise a décidé de réduire la température de son entrepôt, et d’installer un rideau thermique à l’entrée de ce dernier. L’installation dans les bureaux d’un éclairage décentralisé ou encore le rappel des bonnes habitudes (ex. Éteindre tous les appareils en veille et/ou non utilisés) font aussi partie des solutions retirées du coaching. Nous détaillerons plus loin les solutions qu’urbike a l’intention de mettre en œuvre.

 

 

Analyse des résultats

 

La grande implication affichée par le représentant d’urbike durant le coaching a permis de dresser un bilan très complet. La majorité du bilan de l’entreprise est composée d’émissions associées à la logistique et à la consommation d’énergie. Chaque entreprise a ses principales sources d’émissions. Ces dernières peuvent être directement associées aux combustibles utilisés au sein de son infrastructure (Scope 1), à sa consommation d’électricité (Scope 2), ou encore à d’autres maillons de sa chaîne de valeur (Scope 3). Vous pouvez consulter notre article pour plus d’informations concernant les scopes et les émissions qu’ils englobent. Dans le cas d’urbike, comme le montre le schéma au niveau des scopes, on constate que les émissions liées au scope 3 représentent la majorité de son bilan (93,8 %). Elles sont suivies par les émissions du scope 2 (6,2 %) reprenant les émissions liées à l’électricité nécessaire aux bureaux et pour recharger leurs vélos. La coopérative ne génère pas d’émissions associées au scope 1.

La deuxième illustration fournit une analyse plus détaillée par driver. Comme mentionné précédemment, le driver de la logistique arrive en tête avec 41,4 %. Cependant, dans ce driver, on ne retrouve pas uniquement les émissions générées par les livraisons en vélo électrique réalisées par urbike. En effet, ces dernières ne représentent que 128 kgCO2e, soit 0,3 % du bilan total.En réalité, la grande majorité des émissions liées à la logistique provient de l’acheminement des marchandises effectué par les clients, en amont des “last miles” effectués par urbike aussi appelé ‘transport en amont’. Ces clients approvisionnent leurs marchandises par camion et camionnette tandis qu’urbike n’intervient qu’en fin de chaîne pour effectuer les livraisons sur les derniers kilomètres à vélo.

 

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La consommation d’énergie englobant le chauffage et l’électricité des locaux arrive à la seconde place avec 31,2 %, suivi par le driver des biens immobilisés (15,1 %) représentant les émissions liées à la production des vélos électriques, des équipements vélo, du matériel IT, ainsi que des meubles. Viennent ensuite les émissions liées aux achats de produits et de services (6,55 %) et à la mobilité (2,5 %). Précisons pour ce dernier que les employés privilégient déjà la mobilité douce (vélo, marche, transport en commun) pour les trajets domicile-travail et que les déplacements professionnels s’effectuent presque exclusivement en train ou, dans de très rares cas, en voiture partagée . Enfin, les émissions restantes proviennent des déchets (2,5 %) et d’autres catégories (0,7 %); lesquelles englobent par exemple les émissions liées au télétravail des employés provenant du chauffage et de l’électricité qu’ils utilisent chez eux.

 

 

Solutions

 

Conscient de son impact et grâce notamment à la formule de coaching en décarbonation, urbike envisage déjà d’autres solutions pour réduire son impact. Il faut préciser que l’entreprise mettait déjà en œuvre toute une série d’actions avant son accompagnement avec hub.brussels et Tapio comme la promotion de la mobilité douce, l’achat de meuble et de matériel IT en seconde main, ou en entretenant régulièrement son matériel pour le garder le plus longtemps possible.

 

1. Logistique et transport en amont

Le principal chantier en matière de réduction concerne les émissions associées au transport en amont. Comme mentionné plus haut, les marchandises qu’urbike prend en charge sur le dernier kilomètre sont principalement acheminées par camions ou par camionnettes. Même si les cargaisons sont généralement optimisées avec des véhicules d’approvisionnement remplis, il est difficile d’appliquer ce processus pour les livraisons par remorque et containers venant de plus loin.

Plusieurs solutions et actions sont envisageables pour diminuer les émissions liées à la logistique. L’une d’entre elles serait d’optimiser les livraisons par remorques et containers avec du “forward buying”. Concrètement, l’idée est de faire arriver en une seule fois un maximum de marchandises plutôt que de les acheminer au compte-goutte. Formulé autrement, cela permettrait à urbike d’exploiter un maximum la capacité de stockage de son entrepôt, là où un arrivage au compte-goutte la forcerait à en utiliser juste une partie.

Une action à moyen terme serait d’inciter les fournisseurs à opter pour des modes de transports plus verts (ex. électriques), quitte à éventuellement le traduire en clauses contractuelles. Cependant, cette action dépend principalement de la volonté des fournisseurs à poursuivre leur transformation vers des modes de transport plus doux.

 

2. Consommation d’énergie

Pour réduire sa consommation d’énergie, urbike compte jouer sur l’électricité et le gaz naturel. Au niveau de l’électricité, cela se traduirait par un passage à l’électricité verte, ou encore le remplacement des tubes lumineux (lesquels représentent 80% de la facture d’électricité) par des lampes LED. Sur le long terme, la coopérative veut aussi parvenir à produire sa propre électricité grâce à des panneaux photovoltaïques posés sur le toit et la façade du bâtiment. La solution au niveau du gaz naturel se traduirait quant à elle par un isolement des bâtiments dans le but d’en réduire la consommation ainsi que par l’amélioration de l’efficacité énergétique comme le système de chauffage.

 

 

Une plateforme dynamique et intuitive

L’expérience d’urbike sur la plateforme Tapio s’est révélée positive comme le souligne Jacques Menu, consultant au sein de l’entreprise. Le caractère intuitif et dynamique de la plateforme a été particulièrement apprécié, de même que sa capacité à fournir une vision claire et épurée des résultats ainsi que la Page Stratégie Carbone. Cette vision confirme la faible empreinte générée par un kilomètre parcouru à vélo cargo comparé à un kilomètre parcouru en véhicule motorisé. Un résultat qui motive plus que jamais l’entreprise dans sa mission d’accélérer la transition vers une logistique urbaine durable.

 

 

Rejoignez le peloton dès maintenant !

 

Depuis quelques années, certaines entreprises comme d’urbike n’ont pas attendu de se mettre en selle pour agir contre le réchauffement climatique. La transition climatique comporte de nombreux défis. Néanmoins, comme le souligne Jacques Menu, l’important est d’abord de se concentrer sur des actions concrètes et directement implémentables.

En tant qu’entreprise, vous n’êtes pas seuls. Comme l’a démontré le coaching avec hub.brussels, de nombreuses entreprises sont motivées à rejoindre le peloton. L’idée n’est pas d’être systématiquement en tête, mais simplement d’agir à votre échelle. Pour ce faire, l’estimation de votre impact est la première étape essentielle. Des questions à ce sujet ? N’hésitez pas à nous contacter pour réserver une démo !