Royal Léopold Club – Tapio : quand l’amour du sport et les ambitions climatiques forment le ‘match’ parfait

 

La collaboration entre le Royal Léopold Club (aussi appelé ‘Le Léo’ ou le RLC) et Tapio prouve qu’il est tout à fait possible de combiner amour du sport et dynamique climatique. Grâce à Tapio, le club est désormais conscient de ses principales sources d’émissions de GES et sera en mesure de mieux structurer la communication de ses actions climatiques envers ses membres.

Cela permettra à son comité de mieux structurer la communication sur son action et, à terme, d’embarquer plus efficacement tous les membres et parties prenantes dans son aventure vers la transition climatique.

 

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En résumé

 

  • Secteur d’activité : Club sportif (hockey, tennis, squash, padel)
  • Nombre de projets : Rapport carbone réalisé avec Tapio en 2021 (premier rapport carbone avec CO2Logic en 2017)
  • Location: Bruxelles
  • Empreinte carbone : 1356 tonnes de CO2e
  • 3000 membres, 51 FTE

 

 

Point de départ

 

Il y a quatre ans, le Royal Léopold Club lançait le Projet21, connu aujourd’hui sous “Leo26“. Pour son comité, il était essentiel d’associer l’amour du sport à la dynamique climatique. Avec ses cinq hectares et ses quelque 3 000 membres, le RLC est bien conscient de l’impact significatif qu’il peut générer auprès de la jeune génération en matière de sensibilisation au réchauffement climatique.

L’objectif est double. D’une part renforcer la position du club en tant que lieu privilégié où les familles, membres, et amis peuvent profiter ensemble des joies du sport. D’autre part, être une référence au niveau des clubs de sport et de loisirs en matière d’environnement et de développement durable et s’ancrer toujours un peu plus dans le monde de l’éco-responsabilité.

De nombreuses actions ont déjà été entreprises. La multiplication des campagnes de sensibilisation auprès des membres et des partenaires, l’installation de panneaux solaires ou encore l’organisation de ventes de seconde main sont autant de signes attestant de la volonté du club d’inspirer le changement à son niveau. Précisons aussi que le RLC a été le premier club bruxellois à décrocher sa première étoile en tant qu’entreprise éco-dynamique auprès de Bruxelles environnement.

Le comité faisait cependant face à un défi, et non des moindres : comment communiquer efficacement sur les actions à mettre en place et sensibiliser les membres aux ambitions du club en matière de développement durable ? Pour relever ce défi du mieux possible, une collaboration avec Tapio était la solution toute trouvée.

 

 

Analyse des résultats

 

Grâce à son expertise, Tapio est parvenu à donner au club un aperçu de son empreinte carbone. Pour ce faire, nous nous sommes concentrés sur le périmètre opérationnel, soit toutes les activités essentielles au bon fonctionnement du club. Ce dernier nous a d’ailleurs facilité la tâche. Il a par exemple envoyé un questionnaire à l’ensemble des membres pour déterminer les émissions associées à leurs déplacements, comprenant ceux effectués pour assister à des événements ou des matchs chez des clubs partenaires.

D’autres émissions ont été prises en compte comme les émissions liées à la consommation de chaleur et d’électricité nécessaires pour l’ensemble des infrastructures (terrains, bulles, restaurants) ainsi que les émissions liées à la logistique (ex. Ensemble des produits et services nécessaires au fonctionnement du club, la maintenance, les équipements en textile pour les joueurs, etc.).

 

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Le premier graphique reprend les principales sources d’émissions. La mobilité arrive en tête avec 58,5 % et constitue la source d’émission principale du RLC. À ce titre, un peu moins de la moitié des émissions totales reprises dans le rapport du RLC est associée aux déplacements en voiture à combustion des membres depuis et vers le club. La consommation d’énergie (19,3 %) arrive en seconde place et couvre l’électricité et la chaleur nécessaires à l’ensemble des infrastructures (foyer, restaurant, courts, halls, etc.). Enfin arrivent à la troisième place les émissions liées aux actifs immobilisés avec 13,5 %.

Au niveau des scopes (catégories), nous constatons que la majorité des émissions du RLC relève du scope 3 couvrant les émissions indirectes, suivi du scope 2 couvrant les émissions liées à la production d’énergie, d’électricité et de chauffage. Dans les détails, le Royal Léopold Club est directement responsable de ses émissions de scope 1 et 2. Le scope 3 couvre quant à lui les sources d’émissions liées aux activités du RLC, mais dont les émissions ne sont pas associées au périmètre organisationnel du club. Vous pouvez en savoir plus sur les différents scopes et les émissions qu’ils couvrent en lisant notre article.

 

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Solutions

 

Désormais conscient de ses principales sources d’émissions, le RLC est plus déterminé que jamais à trouver des solutions. L’utilisation de verres en plastique réutilisable avec une consigne au lieu de verres en plastique jetables, l’installation de poubelles séparées dans tout le clubhouse et de panneaux solaires, ou l’interdiction des voyages en avion en sont quelques-unes.

Mais comme nous l’avons vu précédemment, la plupart des émissions du RLC du scope 3 sont liées à la mobilité de ses membres. Autrement dit, la capacité du club à réduire son empreinte carbone dépend des changements de mentalité de la société et des membres. Cela n’a pas empêché le comité de formuler des ambitions pour les années à venir afin de réduire les émissions liées à la mobilité et à la consommation d’énergie.

 

1. Mobilité

Pour réduire ses émissions liées à la mobilité d’ici 2023, le RLC envisage de diminuer de 10 % le nombre de véhicules à combustion des membres qui se rendent au club ou en reviennent. Un chiffre qui devrait atteindre 30 % d’ici 2025 et 50 % d’ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, le comité du club vise à encourager davantage la mobilité douce en insistant notamment sur le covoiturage auprès de ses membres. L’installation d’un parking à moto dans l’espace vert du parking, ou encore l’agrandissement du parking à vélo sont autant de solutions sur la table pour parvenir à concrétiser ces ambitions.

Dans le même temps, le club vise à augmenter de 5 % l’utilisation de la voiture électrique et à encourager davantage la mobilité douce. Un chiffre qui pourrait être porté jusqu’à 15 % en 2025 et à 25 % en 2030, mais sans pour autant arriver à un parc automobile 100 % électrique. Par ailleurs, éviter les déplacements en avion fait également partie des objectifs de 2030.

 

2. Consommation d’énergie et de chauffage

La consommation d’énergie et de chauffage représente la deuxième source d’émissions du club. Tout comme la mobilité, plusieurs solutions sont actuellement étudiées : réduction de la température dans les infrastructures du club (foyers, vestiaires, courts de tennis intérieurs, …), installation de lumières LED, remplacement des interrupteurs classiques ou des interrupteurs crépusculaires par des détecteurs de mouvement ou le cas échéant des minuteries, ou encore installation d’interrupteurs lumineux sur tous les courts de tennis, de padel, et de hockey. Il s’agit aussi d’encourager les adhérents à utiliser davantage les quatre courts de tennis économes en énergie ou à regrouper les réservations.

En ce qui concerne la consommation de chauffage, le RLC espère atteindre une réduction de 20 % d’ici 2023 en diminuant de 2 degrés la température moyenne au sein des infrastructures. Il espère avoir achevé d’ici 2025 l’isolation du Club House & Squash. Toutes ces mesures devraient permettre de réduire la consommation d’énergie de 50 % et de recourir à 100 % d’électricité verte.

Enfin, le RLC souhaite réduire sa consommation d’électricité de 20 % d’ici 2030 et atteindre l’efficacité énergétique, notamment en ajoutant une pompe à chaleur au sein du Club House ou en évitant de chauffer l’ensemble des infrastructures, tels que les terrains de tennis, de squash et de hockey.

 

 

Engagement

 

Avec ses 5 hectares et ses 3.000 membres, le Royal Léopold Club a un impact non négligeable sur l’environnement (consommation d’eau, consommation d’énergie, mobilité, flux entrants et sortants). Et pourtant, le club ne se contente pas de rendre les jeunes athlètes meilleurs sur le terrain. Il les encourage à prendre conscience de l’importance de réduire leur empreinte carbone et de préserver l’environnement. Au niveau des solutions, beaucoup de choses ont déjà été faites. Mais pour le comité, la sensibilisation du club n’est pas encore optimale et tous les membres ne se sentent pas suffisamment concernés. Pour garantir une meilleure sensibilisation de tous les membres et employés du club, une meilleure structure et communication sur les actions sont indispensables.

C’est là que la collaboration avec Tapio est cruciale. Grâce à l’expertise de Tapio, le RLC saisit mieux l’ampleur de son empreinte carbone et est désormais en mesure de mieux structurer et communiquer sur ses actions. Cela devrait l’aider à sensibiliser plus efficacement l’ensemble de ses membres et lui permettre, à terme, de continuer à inspirer le changement à son niveau.

À l’instar du Royal Léopold Club, tout club ou organisation sportive peut inspirer le changement à son niveau. Vous pouvez également devenir une source d’inspiration et montrer la voie à la transition climatique. Vous vous demandez encore comment ? Si vous cherchez encore une réponse, vous pouvez déjà estimer votre impact carbone ou obtenir une estimation du prix correspondant à votre profil et à vos besoins actuels.