Scope 3 categories explained: a complete guide for carbon reporting

 

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Comprendre et déclarer ses émissions de scope 3 est l’une des étapes les plus complexes, mais aussi les plus impactantes, dans un parcours de gestion du carbone. Alors que les émissions de scope 1 et 2 concernent des activités sous votre contrôle direct — comme la combustion de carburants sur site ou l’électricité achetée — le scope 3 couvre toutes les émissions indirectes de votre chaîne de valeur, en amont et en aval.

Pour les entreprises en Belgique, en France, aux Pays-Bas, au Luxembourg et au Royaume-Uni, les cadres réglementaires comme la CSRD, ainsi que l’évolution des attentes des parties prenantes, rendent un reporting carbone complet essentiel. Cependant, naviguer parmi les 15 catégories du scope 3 définies par le GHG Protocol peut s’avérer difficile sans outils et accompagnement adaptés.

Cet article détaille chaque catégorie du scope 3, explique pourquoi elles sont importantes et propose des conseils concrets pour collecter les données et réduire les émissions. Vous verrez également comment un logiciel comme Tapio peut vous aider à simplifier la comptabilité du scope 3 — de la collaboration avec les fournisseurs à la visualisation des données.

 

 

Qu’est-ce que les émissions du scope 3 ?

 

Les émissions du scope 3 représentent toutes les émissions de gaz à effet de serre indirectes d’une entreprise, à l’exception de celles incluses dans le scope 2 (électricité, chaleur ou vapeur achetées). Ces émissions représentent souvent la plus grande part de l’empreinte carbone d’une entreprise — parfois jusqu’à 90 %.

 

Comment le scope 3 s’inscrit dans le scope 1 et 2

  • Scope 1 : Émissions directes des sources détenues ou contrôlées (ex. : véhicules de l’entreprise)
  • Scope 2 : Émissions indirectes liées à l’énergie achetée
  • Scope 3 : Toutes les autres émissions indirectes (ex. : biens achetés, transport, utilisation des produits)

 

 

Pourquoi le scope 3 est essentiel dans le reporting carbone

 

Pression réglementaire et attentes des parties prenantes

Dans l’UE, la directive CSRD impose la déclaration obligatoire des émissions de la chaîne de valeur. Au Royaume-Uni, les exigences SECR et TCFD incitent les entreprises à une transparence complète.

Les parties prenantes — investisseurs, clients, régulateurs — s’attendent désormais à ce que les organisations divulguent et réduisent leurs émissions de scope 3.

 

Impact financier et réputationnel
Ne pas comptabiliser le scope 3 peut :

  • sous-estimer votre empreinte totale
  • rater des opportunités de réduction à fort impact
  • exposer à des accusations d’écoblanchiment
  • créer des angles morts dans les risques liés à la chaîne d’approvisionnement

 

 

Les 15 catégories du scope 3 expliquées

 

​​Les 15 catégories du scope 3 ont été définies par le GHG Protocol, une norme internationale largement reconnue pour la comptabilité des gaz à effet de serre. Elles offrent une structure cohérente pour identifier les principales sources d’émissions. Ces catégories sont utiles pour :

  • identifier et classer les émissions indirectes dans la chaîne de valeur d’une entreprise.
  • communiquer de manière transparente avec les parties prenantes
  • s’aligner sur d’autres normes de durabilité comme la CSRD

Il n’est pas obligatoire de déclarer toutes les 15 catégories, seulement celles pertinentes pour votre entreprise.

 

Catégorie 1 : Biens et services achetés

Émissions liées à la production des biens et services acquis par l’entreprise. Souvent la plus importante.
Exemple : Les emballages et ingrédients d’un fabricant alimentaire.

 

Catégorie 2 : Biens d’équipement

Émissions liées à la fabrication d’actifs à long terme (machines, bâtiments, véhicules).
Exemple : Construction d’un nouvel entrepôt.

 

Catégorie 3 : Activités liées aux carburants et à l’énergie

Extraction, production et transport des énergies achetées, non incluses dans les scopes 1 ou 2.

 

Catégorie 4 : Transport et distribution en amont

Émissions liées aux prestataires logistiques et entrepôts tiers.

 

Catégorie 5 : Déchets générés par les opérations

Traitement et élimination des déchets par des tiers.
Exemple : Déchets organiques mis en décharge.

 

Catégorie 6 : Déplacements professionnels

Déplacements payés par l’entreprise (vols, trains, hôtels).

 

Catégorie 7 : Trajets domicile–travail

Déplacements quotidiens des employé·es entre leur domicile et le lieu de travail.
Exemple : Voiture personnelle ou transports en commun.

 

Catégorie 8 : Actifs loués en amont

Actifs loués par l’entreprise mais non inclus dans les scopes 1 et 2.
Exemple : Bureaux ou équipements loués.

 

Catégorie 9 : Transport et distribution en aval

Transport et stockage des produits vendus entre l’entreprise et les utilisateur·ices finaux·ales.

 

Catégorie 10 : Transformation des produits vendus

Transformation par un tiers des produits intermédiaires vendus.
Exemple : Un intrant chimique utilisé par un autre acteur.

 

Catégorie 11 : Utilisation des produits vendus

Émissions pendant la phase d’utilisation des produits.
Exemple : Consommation d’électricité d’un appareil électroménager.

 

Catégorie 12 : Fin de vie des produits vendus

Traitement et élimination des produits après utilisation.

 

Catégorie 13 : Actifs loués en aval

Actifs détenus par l’entreprise mais loués à des tiers.
Exemple : Flotte d’une entreprise de location de voitures.

 

Catégorie 14 : Franchises

Émissions des opérations en franchise, non détenues par l’entreprise.

 

Catégorie 15 : Investissements

Émissions liées aux investissements dans d’autres entreprises (pertinent pour les institutions financières).

 

 

Obtenir des données précises et prioriser les catégories

 

L’un des principaux défis du scope 3 est le manque de données primaires fiables. Beaucoup d’activités ont lieu en dehors du contrôle direct de l’entreprise. Les fournisseurs peuvent ne pas fournir de données, l’usage des produits peut être difficile à estimer, et les ACV détaillées sont rares ou coûteuses.
Face à cela, il faut équilibrer ambition et pragmatisme. Le GHG Protocol recommande de prioriser les catégories selon :

  • le volume estimé des émissions
  • la disponibilité et la qualité des données
  • la pertinence pour les objectifs et parties prenantes
  • la capacité d’influence de l’entreprise

Par exemple, un distributeur se concentrera sur les catégories 1 et 11. Un cabinet de conseil priorisera les déplacements professionnels et les trajets domicile–travail.

Tapio aide à visualiser la couverture des données, repérer les lacunes et construire une feuille de route pour améliorer leur qualité.

 

 

Stratégies de collecte de données

 

Collecter les données du scope 3 implique de collaborer avec des services internes et des parties externes comme les fournisseurs, les client·es et les logisticiens.

Beaucoup d’entreprises commencent par des estimations basées sur les dépenses, puis affinent avec des données d’activité plus précises.

L’engagement des fournisseurs est souvent clé : questionnaires standardisés, demandes de données d’émissions, outils collaboratifs. Il est aussi essentiel de documenter les hypothèses.

Tapio permet de stocker les facteurs d’émission, les sources et les notes méthodologiques directement sur la plateforme.

Mieux vaut adopter une approche itérative : commencer par les catégories les plus importantes, puis affiner année après année.

 

 

Alignement avec le Bilan Carbone

 

La méthode Bilan Carbone, développée par l’ADEME, est également alignée avec le GHG Protocol.
Elle ne suit pas les 15 catégories, mais couvre les mêmes émissions via une approche différente, centrée sur les types d’activités et le contexte organisationnel.

Exemple : les biens amont, l’énergie, le transport et les déchets sont présents dans les deux méthodes, mais regroupés différemment. Le Bilan Carbone utilise aussi des facteurs d’émission spécifiques au contexte français.

Les données collectées pour une méthode peuvent souvent être adaptées à l’autre. Tapio intègre les logiques GHG Protocol et Bilan Carbone, pour vous aider à répondre aux exigences nationales et internationales.

 

 

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📊 Points clés

 

  • Les émissions du scope 3 représentent souvent 70 à 90 % du total
  • 15 catégories, regroupées en activités amont et aval
  • Méthodes possibles : dépenses, activité ou hybrides
  • Défis : manque de données, double comptage
  • Tapio facilite la collecte, la collaboration et la réduction

 

 

Conclusion

 

Le reporting scope 3 n’est plus optionnel — c’est un levier essentiel pour réduire les émissions et répondre aux attentes.

Des émissions des fournisseurs à l’usage et la fin de vie des produits, ces catégories demandent structure et action.

Les nouvelles réglementations accélèrent la déclaration du scope 3 en Belgique, en France, aux Pays-Bas, au Luxembourg et au Royaume-Uni. Tapio propose une solution tout-en-un pour gérer cette complexité et passer de l’estimation à l’action.

Prêt·e à avancer sur votre reporting scope 3 ? Tapio vous accompagne à chaque étape.

 

 

Carbon report (main)

Tapio est un logiciel de gestion des émissions permettant aux entreprises et aux experts carbone de calculer et réduire les émissions de gaz à effet de terre.