5 compétences indispensables pour réussir dans le conseil RSE

 

Par Sarah Scappaticci, fondatrice de La Baraque à Impact

 

Temps de lecture : 3 minutes

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Vous êtes consultant ESG et vous vous interrogez sur comment aller plus loin dans votre accompagnement ? Comment élargir votre offre pour intégrer d’autres dimensions de la transition écologique et sociale ?

Pour vous aider à y voir plus clair, nous allons passer en revue les compétences indispensables pour exercer le métier de consultant RSE.

Cet article est aussi une occasion de faire le point sur vos acquis, d’identifier les compétences que vous mobilisez déjà dans vos missions, et de repérer les axes que vous pourriez développer pour aller plus loin.

 

 

Compétence indispensable #1 – Savoir piloter un projet de manière structurée

 

Un consultant RSE n’est pas seulement là pour proposer des recommandations : il accompagne des démarches sur le long terme.

Cela suppose de :

  • planifier des actions,
  • coordonner plusieurs interlocuteurs,
  • suivre des indicateurs,
  • respecter des délais et des budgets,
  • et ajuster les priorités en fonction des retours du terrain.

Ces compétences de gestion de projet sont essentielles, car elles permettent de transformer une stratégie RSE en plan d’action concret.

👉 Si vous avez déjà tenu un rétroplanning, géré des parties prenantes ou coordonné une équipe, vous avez déjà posé les bases de cette compétence.

 

 

Compétence indispensable #2 – Adopter une posture d’écoute et de conseil

 

La réussite d’un projet RSE repose largement sur la capacité du consultant à comprendre son environnement, à identifier les leviers d’action pertinents… et à proposer des solutions réalistes et adaptées.

Cela demande :

  • une bonne qualité d’écoute,
  • une posture ouverte, non prescriptive,
  • et la capacité à s’adapter à des interlocuteurs variés.

👉Si vous savez créer un climat de confiance, reformuler les besoins d’un client ou adapter votre discours selon vos interlocuteurs, vous êtes déjà dans la bonne posture.

 

 

Compétence indispensable #3 – Maîtriser l’analyse de données

 

La transition écologique et sociale se mesure aussi par des indicateurs.

De plus en plus d’entreprises ont besoin de suivre leurs impacts extra-financiers : émissions de gaz à effet de serre, égalité professionnelle, gestion des déchets, etc.

Un consultant RSE doit donc être à l’aise avec :

  • la collecte et la structuration des données,
  • l’analyse d’indicateurs,
  • et l’interprétation des résultats pour orienter les décisions.

👉Si les tableaux Excel ne vous font pas peur et que vous avez l’habitude de baser vos recommandations sur des éléments factuels, cette compétence est sûrement déjà dans votre palette.

 

 

Compétence indispensable #4 – Savoir mobiliser les parties prenantes

 

La mise en œuvre d’une stratégie RSE repose sur l’engagement des collaborateurs, des partenaires, voire des clients.

Le rôle du consultant consiste aussi à :

  • sensibiliser,
  • animer des ateliers,
  • favoriser l’intelligence collective,
  • et créer une dynamique positive autour des enjeux.

Les compétences en communication, facilitation, formation ou conduite du changement sont donc particulièrement précieuses.

👉Si vous avez déjà animé un groupe, fait passer un message complexe avec pédagogie ou facilité la prise de décision collective, vous avez un vrai levier à activer ici.

 

 

Compétence indispensable #5 – Avoir une culture RSE solide

 

Il est indispensable de maîtriser les fondamentaux du développement durable et de la RSE :

  • les grands enjeux (climat, biodiversité, inclusion…),
  • les référentiels (ISO 26000, ODD, CSRD…),
  • les leviers d’action à mobiliser dans l’entreprise.

Mais bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire de tout connaître sur tous les sujets.

L’idée est de construire une culture RSE généraliste, suffisamment solide pour comprendre les dynamiques globales, dialoguer avec les parties prenantes et orienter les projets dans la bonne direction.

Avec le temps, vous pourrez choisir de vous spécialiser (par exemple sur le climat, la stratégie bas carbone, la diversité ou la chaîne de valeur) — et surtout, vous apprendrez à vous entourer : en tant que consultant RSE, vous n’êtes jamais seul à porter la transformation.

👉 Si vous lisez régulièrement sur ces sujets, participez à des formations ou échangez avec des pairs pour enrichir votre vision, vous êtes déjà en chemin.

 

 

En conclusion : un métier accessible mais exigeant

 

Vous l’aurez compris : devenir consultant RSE ne repose pas uniquement sur des compétences techniques, mais aussi sur une posture, une capacité à s’adapter, et une vision transversale de l’entreprise.

Si vous avez une expérience en gestion de projet, en accompagnement, en analyse de données ou en communication, vous avez déjà des bases solides.

Et si vous ressentez aujourd’hui le besoin de renforcer votre bagage RSE pour structurer une offre plus complète, nous vous proposons une première étape simple :

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À propos de l’auteure

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Je m’appelle Sarah Scappaticci, fondatrice de La Baraque à Impact, une structure dédiée à l’accompagnement des (futurs) consultants RSE dans le développement de leur activité et de leur posture de conseil.

Depuis 2024, j’ai eu la chance d’accompagner plus de 60 personnes dans leur reconversion ou leur évolution vers le métier de consultant RSE.